L'opérateur Bouygues Télécom, troisième opérateur à posséder aujourd'hui une licence en téléphonie mobile confirme à l’AFP avoir déposé deux recours auprès du Conseil d'Etat contestant la procédure d'attribution qu'il juge anticoncurrentielle.Pour résumé donc, même si le gouvernement a pris soin de découper l’ultime licence en un trois lots, Bouygues juge que le prix de 240 millions d’euros est sous-évalué par rapport à ce que lui même a eu à payer en son temps (619 millions d’euros). Autre point de désaccord : l’opérateur refuse l’idée d’avoir à louer une partie de son réseau au nouvel entrant.
Cependant, l'Arcep n'en démord pas, car selon cette Autorité, les modalités de l’appel à candidatures publiées en août sont identiques aux trois précédents appels à candidatures effectuées en 2000, 2001 et 2007 au prorata du partage de la fréquence.