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Franck Esser, le PDG de SFR quitte le navire

Franck Esser, le PDG de SFR quitte le navire
Par Redac - publié le 26/03/2012 à 00h00

Le PDG de SFR, Franck Esser  serait le premier à faire les frais du tremblement de terre causé par l'entrée de Free mobile sur le marché de la téléphonie mobile, un phénomène qui aurait causé la perte de 200.000 clients au N° 2 du marché.

En effet, selon le figaro.fr, Monsieur Esser serait sur le point de se faire remplacer  mais aucun nom n'est pour le moment pressenti.
Arrivé en 2000 à la tête de cette filiale de Vivendi, Frank Esser, un Allemand venu de Mannesmann (racheté par l'anglais Vodafone et démantelé), a su se faire apprécier de ses équipes par sa rigueur, son sérieux et ses qualités humaines. Il a réalisé, entre autres, la fusion de SFR avec l'opérateur Internet Neuf.

Avec douze ans à la tête de SFR, il détient un record de longévité à la direction d'un opérateur télécoms. Mais emporté par la déferlante Free Mobile, SFR cherche à se repositionner. Une vague que l'offre d'entrée de gamme Red, vendue depuis le mois d'octobre sur le Web à prix agressifs, ne semble pas réussir à contenir. Le groupe réfléchit à une refonte totale de sa stratégie. Il réfléchit non seulement à baisser les tarifs, mais à réorganiser ses offres marketing, repenser son modèle économique et son organisation.

Lors de la présentation des résultats de la maison mère  Vivendi, Jean-Bernard Lévy, président du directoire, avait dit s'attendre en 2012 à une baisse de 12 % à 15 % de la marge opérationnelle de SFR. Il avait indiqué que l'opérateur avait perdu 200.000 clients depuis l'arrivée de Free Mobile. «2012 et 2013 seront des années plus difficiles que 2011. Il faudra attendre 2014 pour retrouver une belle croissance», avait encore déclaré Jean-Bernard Lévy, affirmant qu'il fallait «serrer les boulons».

Entendu le mois dernier par des députés, au même titre que ses concurrents Xavier Niel (Free) ou Stéphane Richard (France Télécom), le PDG de SFR s'était déclaré «sincèrement étonné par l'agressivité» des offres à bas coût de Free et s'était interrogé sur la «pérennité de ces innovations tarifaires». «C'est une question clé, parce que, pour moi, financer la fréquence 4G à 2 euros par mois, c'est impossible!»

Interrogé sur l'impact de la déferlante Free pour son entreprise, Frank Esser avait alors répondu que, «bien sûr, l'impact est là, mais il est encore trop tôt» pour le mesurer.

Source : Le Figaro.fr

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