Depuis la sortie de ses forfaits il y a un an, Free Mobile est devenu le super héros des consommateurs mais aussi le bouc émissaire de ces concurrents et des acteurs du marché de la téléphonie mobile. Une fois de plus, UFC Que choisir attaque Free Mobile et porte même plainte contre lui pour pratiques commerciales douteuses.
Entre l’ARCEP, Bouygues Télécom, SFR ou Orange, personne n’a été tendre avec Free Mobile pourtant nous devons bien lui reconnaître un point plus que positif : la baisse des prix des forfaits mobiles. Certes, cela a des conséquences chez ses concurrents mais Free Mobile a jeté un pavé dans la mare et ça n’arrange pas tout le monde.
Cette fois, UFC Que Choisir s’attaque à la qualité du réseau Free Mobile. Celui a été énormément critiqué et beaucoup de clients se plaignent, encore aujourd’hui, de la qualité de réception et d’émission d’appels mais aussi de la qualité du réseau Internet mobile.
Après une étude de plus de 2000 mesures sur Paris, Lille et Toulouse, l’association de consommateurs a jugé que la qualité de service n’était pas au rendez-vous ou en tout cas très peu. Le défaut de qualité de service a été plus significatif lors des tests sur le réseau en itinérance. Une question se pose alors ? La faute à Orange ou la faute à Free ? Il faut savoir qu’Orange suite au contrat d’itinérance a une obligation de service envers Free car ce dernier paie pour avoir accès à une quantité de données. Mais alors ne serait-ce pas Free, qui soucieux de faire des économies, passe outre les réclamations de ces clients et préfère ne pas dépenser plus pour ses clients ?
Free a réagit il y a quelques minutes à cette plainte d’UFC Que Choisir et estime que cette étude n’est pas du tout crédible car les sources de cette étude ne sont pas citées. Et pour l’opérateur mobile « la dissociation des 2 réseaux est une erreur grossière : les 2 réseaux sont complémentaires et l’abonné a toujours le meilleur des deux réseaux ».
Free estime donc qu’une nouvelle fois c’est une attaque gratuite et que l’« on ne recrute pas 5 millions d’abonnés avec un service qui ne marche pas ».
Et si les clients se contentaient tout simplement de prestations médiocres car le prix est bas…