La 4G à grande vitesse mais qu’en est-il de la santé des installateurs ?

Les opérateurs mettent le paquet pour installer le plus rapidement possible leurs antennes 4G et ainsi rendre ce réseau accessible au plus grand nombre. Ces derniers essayent de se différencier et pour attirer le plus de clients possible, ils communiquent régulièrement sur l’état de leurs couvertures. La 4G est un enjeu majeur pour les opérateurs et tous les acteurs de la téléphonie mobile en parlent en cette fin d’année 2013. Mais qu’en est-il de la santé des techniciens qui installent les antennes 4G sous pression ?

La 4G à grande vitesse mais qu’en est-il de la santé des installateurs ?
Par Redac - publié le 09/12/2013 à 00h00

Des sous-traitants qui travaillent sous pression !

Bien souvent les installateurs des antennes 4G des différents opérateurs mobiles, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile sont des sous traitants qui travaillent sous pression  et prennent des risques sur les consignes de sécurité. Leur santé est donc mise en jeu et malheureusement la réglementation sur la protection des travailleurs reste inadaptée. Les salariés sont inquiets vis-à-vis des risques liés aux émissions d’ondes des antennes relais.  Certains d’entre eux ont déjà subit des troubles tels que des maux de tête, vertiges, saignements du nez… et surtout ils ont peur des effets indirects sur leur santé.

Les consignes de sécurité non respectés par les opérateurs mobiles !

Les opérateurs mobiles par peur de perdre des clients ne respectent pas les procédures de coupures lors des interventions des techniciens sur les antennes relais. Normalement pendant la durée de l’intervention, il est recommandé de faire basculer le réseau sur d’autres antennes pour ne pas mettre en danger la santé du technicien et malheureusement cette procédure n’est pas appliquée sur le terrain.  

Des sous-traitants sans solution face à ces dangers de santé !

Les sous traitants doivent avant tout être rentables et les salariés ont donc peur de témoigner sur les risques qu’ils prennent pour leur santé. Ils n’ont pas de solutions et pour éviter ces risques de santé, certains ont même préféré quitter leur travail.  Les élus politiques restent silencieux, la réglementation et le droit du travail sont à ce jour inadaptés face aux risques d’exposition professionnelle aux champs électromagnétiques.

Source : Bastamag
*L’institut national de la recherche et de la sécurité (INRS) a publié en janvier 2013 un dossier sur l'exposition des travailleurs aux risques dus aux champs électromagnétiques.

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