L’objectif de la mutualisation !
Cet accord va permettre d’offrir une meilleure couverture à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, une meilleure qualité de service à leurs clients respectifs. De plus, la mutualisation de leurs réseaux mobiles va permettre de réaliser des économies, en effet depuis l’arrivée du quatrième opérateur Free Mobile, les prix des forfaits ont fortement baissé et les opérateurs historiques tels que Bouygues Telecom, SFR et Orange cherchent à réaliser des économies pour faire face à cette concurrence très rude.
Pour atteindre ces objectifs, Bouygues Telecom et SFR vont déployer sur une zone correspondant à 57% de la population (soit l’ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches) un nouveau réseau partagé.
Accord de mutualisation de Bouygues Telecom et SFR !
Cet accord qui devrait aboutir à la finalisation du réseau cible fin 2017 sera exécuter sous 2 conditions, la première avec la création d’une société ad-hoc commune pour gérer les réseaux mobiles mis en commun et la deuxième avec la prestation de RAN-Sharing pour partager mutuellement les réseaux 2G, 3G et 4G sur les zones concernées. Les deux opérateurs conservent tout de même une capacité d’innovation autonome ainsi qu’une indépendance commerciale et tarifaire totale.
Réaction de l’Arcep et des concurrents Orange et Free !
L’ARCEP le gendarme des Telecoms est favorable à cet accord de mutualisation des réseaux mobiles entre SFR et Bouygues Telecom. Le contrat conclu entre ces deux opérateurs va faire l’objet d’une vérification pour s’assurer que toutes les conditions sont bien respectées.
Orange et Free quant à eux considèrent que 57% du territoire c’est trop important et cherchent à tout prix un moyen d’attaquer cet accord de mutualisation entre Bouygues Telecom et SFR.