Les prix ne peuvent pas être revus à la hausse !
'Le moment est venu d'organiser la renaissance du secteur des télécoms. Je ne crois pas que ça se fera au détriment des consommateurs. Les prix ont baissé de 30%, c'est un acquis irréversible', a déclaré Arnaud Montebourg sur RTL.
Selon lui, 'le fait que, dans cette opération, Free sorte renforcé, continue à être le trublion - dont l'identité est quand même de faire baisser les prix et de servir les consommateurs et d'éviter les rentes - est pour nous une garantie d'une concurrence saine et loyale'.
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Gagner en rentabilité pour financer l'installation de la fibre
Et 'ça va nous permettre de 'fibrer' (installer des câbles en fibres optiques) la France', a relevé le ministre. 'On ne veut pas lever des impôts pour financer ça, on va demander aux opérateurs de financer ces investissements sur la base d'une rentabilité de très long terme'.
'Vivendi va choisir qui il veut' mais 'nous avons une préférence d'intérêt général qui est de dire que la consolidation, qui a commencé dans tous les pays européens, est nécessaire', a précisé Arnaud Montebourg.
'Notre projet est très clair, c'est le résultat d'une longue réflexion, et pas de seulement deux semaines. Il se base sur la technologie et la simplicité. La technologie, c'est la complémentarité des réseaux fixe et mobile. En mariant notre réseau avec la puissance commerciale d'une marque comme SFR, nous serons capables de recruter près de cinq millions de clients en quatre ans', explique Patrick Drahi, le patron d'Altice dans un entretien accordé aux Echos qui vient de paraître ce matin.
L'autorité de la concurrence attend des projets concrets et restera impartial
Le président de l'Autorité de la concurrence, Bruno Lasserre, a indiqué que la vente à Free du réseau Bouygues Télécom pouvait faciliter l'examen de l'offre de ce dernier sur SFR.
'Indéniablement, cet élément nouveau, dont j'ai été informé par les parties samedi matin sans disposer encore de tous les détails, est de nature à favoriser un examen peut-être plus rapide, et en tout cas plus simple, du dossier', a déclaré Bruno Lasserre lors de son entretien de lundi dernier avec le magazine Les Echos
'Je ne crois pas qu'il y ait de chiffre magique pour un marché idéal, a-t-il par ailleurs affirmé, en référence au nombre d'opérateurs de la téléphonie en France qui pourrait passer de quatre à trois en cas de rachat de SFR par Bouygues Télécom. Ce qui compte avant tout c'est la qualité et les incitations concurrentielles des acteurs. Si des projets concrets nous sont présentés, nous serons d'une neutralité absolue, car notre rôle est d'être un arbitre impartial', a souligné le président de l'Autorité de la concurrence.
'Notre objectif sera d'étudier en toute indépendance l'impact possible de fusions ou de rachats et de protéger la dynamique concurrentielle du marché sur le mobile, mais aussi sur la téléphonie fixe et les médias, qui peuvent être affectés par ces opérations', a expliqué Bruno Lasserre.
Encore un peu de patience ! Vendredi 14 Mars nous serons fixés sur la finalité de toutes ces négociations, mais il faut avouer que tous les signaux sont au vert pour Bouygues Telecom, et même si le patron de la Holding Altice persévère aujourd'hui en annoncant de manière claire son projet, sera t-il assez convaincant ?