L'usage des téléphones portables n'augmenterait pas le risque de contracter le cancer du cerveau selon les résultats de l'étude réalisée par des chercheurs de l'université de Sydney. Les scientifiques australiens ont en effet analysé des données sur 30 ans entre 1982 et 2012 pour vérifier si le développement du téléphone portable avait une incidence sur les cancers du cerveau.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans The international journal of cancer epidemiology la semaine dernière. Avec le développement des téléphones mobiles, les chercheurs ont voulu vérifier si l'utilisation des portables augmentait le risque de contracter le cancer du cerveau. Les chercheurs ont analysé les diagnostiques oncologiques de 19.858 hommes et 14.222 femmes en Australie, entre 1982 et 2012. Après avoir analysé ses données sur 30 ans, il ressort que les ondes que dégage un mobile ne sont pas coupable au développement de cette maladie s, qui stagne d'ailleurs depuis 1982.
Les résultats montrent en effet qu'entre 1987 et aujourd'hui , le taux d'équipement en téléphonie mobile des personnes de plus de 20 ans est passé de 9 à 90% alors que sur cette même période la fréquence de survenue du cancer est relativement stable. Certains analystes annoncés une augmentation de 50% de cas à cause des portables, mais selon les résultats, l'utilisation des téléphones portables n'augmenterait pas le risque de contracter le cancer du cerveau.
Les cas de détection du cancer n'ont commencé à survenir plus souvent que chez les personnes âgées de plus de 70 ans, cependant, cette croissance a commencé en 1982, cinq ans avant le boom de la téléphonie mobile en Australie. Selon les chercheurs, cette tendance est liée à l'amélioration du dépistage du cancer.
