Free maltraite t-il ses salariés ?

L’opérateur Free fait aujourd’hui la une des médias non pas pour ses offres alléchantes mais pour des révélations pour le moins gênantes. En effet, selon une enquête et des révélations d’un ancien responsable RH de l'entreprise Free, le journal Politis révèle l’envers du décor chez Free pour les salariés avec à la carte licenciements abusifs, harcèlements, fichage … Mais l’opérateur au service des consommateurs est-il capable de tels agissements envers ses salariés ?

Free maltraite t-il ses salariés ?
Par Justine - publié le 20/05/2016 à 14h43

Un « système Free » vis-à-vis des salariés ?

Le journal Politis dévoile une enquête ainsi que des déclarations d’un ancien responsable RH sur des pratiques de l’opérateur Free envers ses salariés avec au programme des accusations de licenciements abusifs, conditions de travail déplorables, pressions, harcèlements … De quoi ternir l’image de l'opérateur.

Pour rentrer un peu plus dans les détails, cette enquête dénonce tout d’abord des conditions de travail non acceptables sur les centres d’appels où « règnerait la terreur ». Toujours selon cette enquête « Un logiciel décroche automatiquement les appels après 7 ou 9 secondes d’inactivité et gère également les demandes de pause des salariés », y compris les « pauses pipi ».

Free

Un dossier à charge ou une réalité ?

Autre fait reproché à Free, le fichage sur une liste de 45 salariés à mettre hors de course avec les méthodes utilisées pour les licencier sans cause réelle et sérieuse comme « la clause mobilité, dossier à construire pour fautes » … Selon les journalistes de Politis, ces pratiques auraient permis à Free d’éviter des licenciements trop coûteux. Toujours selon ce dossier « les condamnations pour des faits de licenciements abusifs et de harcèlement moral pleuvent » depuis 2010 pour l’opérateur Free.

L’opérateur Free n’a pas encore officiellement communiqué sur le sujet. En revanche, notre confrère Univers Freebox a pu obtenir la réaction du délégué syndical de la CFDT de Centrapel (Free) et ce dernier dénonce « une enquête baclée par des journalistes en manque de notoriété avec la complicité des cadres du groupe licenciés depuis plusieurs années, aidés par un syndicat en perte de vitesse et de crédibilité ».

Affaire à suivre …

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