Pour Patrick Drahi "SFR est en sureffectif"

Patrick Drahi, le patron du groupe Altice, la maison mère de SFR vient à nouveau de faire des déclarations plutôt directes sur l’opérateur au carré rouge. En effet, ce dernier qui se trouve actuellement à New York dans le cadre du rachat d’un câblo-opérateur américain a déclaré que « SFR est en sureffectif ». Cette déclaration est donc synonyme pour les salariés SFR de probables licenciements à prévoir dès l'année prochaine. Pour rappel, lors de la prise de contrôle de l’opérateur SFR, l’homme d’affaires s’était engagé auprès de l’Etat en 2014 à ne pas licencier pendant une période de 3 ans.

Pour Patrick Drahi "SFR est en sureffectif"
Par Justine - publié le 22/06/2016 à 11h55

L’inquiétude monte pour les salariés SFR

Patrick Drahi, propriétaire de l'opérateur SFR depuis maintenant 2 ans vient à nouveau de faire une nouvelle déclaration qui sème l’inquiétude auprès des salariés de l’opérateur au carré rouge. En effet, l'homme d'affaires qui finalise actuellement le rachat d’un opérateur américain a déclaré que l’opérateur français « SFR est en sureffectif ». Patrick Drahi pourrait donc d’ici un an décider de mettre en place un plan de licenciements pour réduire les effectifs de l'opérateur SFR. Mais pourquoi dans un an ?

Actuellement, le patron de SFR ne peut effectuer aucune démarche dans ce sens suite à son engagement pris auprès de l’Etat en 2014 lors du rachat de SFR par Numericable. Plus concrètement, ce dernier s’est engagé à « Zero licenciement » durant 3 ans. Cette garantie sur l’emploi prend fin donc d’ici un an. Rappelons que l'opérateur SFR compte aujourd'hui 14 500 salariés.

SFR salariés

Les déclarations de Patrick Drahi, le propriétaire de SFR :

« On a donné une garantie sur l'emploi de trois ans, donc il reste encore un an. Aujourd'hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s'arrête dans un an. C'est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne : on fait comment ? On paie. Ils savent qu'on est en sureffectifs»

Ce dernier a ajouté « On est quand même dans une situation en France où tous nos concurrents ont licencié à tour de bras et nous, on a pris une garantie sur trois ans à un moment où on vend à 1 euro par mois des abonnements. Ca n'a ni queue ni tête. Forcément, ça crée des tensions parce qu'en fait, les gens seraient plutôt d'accord pour organiser quelque chose maintenant plutôt que d'attendre encore un an sans savoir comment les choses vont s'organiser ».

Source : Le Parisien

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