SFR s'attaque aux offres résidences secondaires d'Orange

SFR s'attaque aux offres résidences secondaires d'Orange
Par Redac - publié le 06/08/2012 à 00h00

Dans l'épisode des battles du jour, nous allons retrouver aujourd'hui SFR vs Orange. En effet, ce dernier est accusé de pratiques anticoncurrentielles sur le micro marché des résidences secondaires. La guerre est déclarée entre SFR et son grand rival.

Ce n'est pas la première fois, en effet la filiale de Vivendi avait déjà été déboutée suite a un recours auprès de l'ARCEP et de l'Autorité de la concurrence. Cette dernière estime qu'une offre non rentable peut être maintenue à partir du moment où elle est compensée par d'autre promotion.
En cause, les abonnements lignes fixes et internet France Telecom commercialisés à respectivement 19 et 21 euros et réservés aux propriétaires des quelques 3.2 millions de résidences secondaire pour lesquelles les abonnés peuvent activer ou suspendre la ligne à leur guise.

L'opérateur SFR aurait la possibilité de mettre en place un systeme similaire mais en revanche, devrait payer France Telecom tous les mois alors que les habitations secondaire ne sont occupées en moyenne 44 jours par an..  

La filliale de Vivendi estime donc ne pas pouvoir répliquer. SFR doit s'engager sur la durée lorsqu'il loue son infrastructure, il ne peut donc proposer d'accès ponctuel sans engagement sur le fixe.
Désormais, SFR cherche donc à démontrer devant le Tribunal de commerce de Paris qu’il existe un marché des résidences secondaires et n’hésite donc pas à réclamer 218 millions d’euros. Orange de son côté juge cette plainte « totalement infondée».

Petit rappel tout de même, la filiale de Vivendi a elle-même été attaquée par Free, cette fois pour concurrence déloyale. Une plainte a été déposée mi-juillet auprès du tribunal de commerce de Paris. L'entreprise dirigée par Xavier Niel blâme le système des subventionnements des téléphones. Ce dernier, en place depuis l'origine du marché mobile français, permet aux clients d'acquérir un appareil à moindre coût en échange d'un engagement sur 12 ou 24 mois. 'C'est une façon de faire du crédit à la consommation déguisé, sans se soumettre aux contraintes légales', dénonçait le patron de Free dans le magazine Capital.

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